VILLEMUR EN BREF

Villemur-sur-Tarn est une commune du Sud-ouest de la France située à environ 40 km de Toulouse, quatrième plus grande ville de France.

Cité millénaire enserrée entre la rivière et les coteaux, Villemur est née au Moyen-Age, sur la rive droite du Tarn. Ancienne cité fortifiée, devenue ville industrielle au XXe siècle, Villemur-sur-Tarn conserve de nombreux vestiges des différentes périodes qui l’ont marquées :  Tour de Défense, Greniers du Roy, établissements Brusson…

Carte d’identité

Coordonnées GPS : 43.8625 (latitude) et 1.50306 (longitude).
Région : Occitanie
Département : Haute-Garonne
Arrondissement : Toulouse
Canton : Villemur-sur-Tarn (chef-lieu de canton)
Nombre d’habitants : 5986 (au 1er janvier 2016)
Sur les 588 communes qui composent le département de la Haute-Garonne, Villemur-sur-Tarn est la 33ème commune la plus importante
Superficie : 46,6 km²
Densité de population : 123,7 habitants / km2
Gentilé : Villemuriens
Communes limitrophes : Le Born, Villematier, Bondigoux, Villaudric, Fronton, Villebrumier, Nohic, Villeneuve-lès-Bouloc, Bouloc, Layrac, Mirepoix-sur-tarn, La Magdelaine-sur-Tarn, Varennes, Verhlac, Montvalen.
Communauté de communes : Villemur-sur-Tarn est membre de la Communauté de communes Val’Aïgo aux côtés de Bessières, Bondigoux, Buzet-sur-Tarn, La Magdelaine-sur-Tarn, Layrac-sur-Tarn, Le Born, Mirepoix-sur-Tarn et Villematier.
Hameaux : Le Terme, Sayrac, Magnanac, Les Filhols, Sainte-Rafine, Entourettes, Les Millets

L’histoire de Villemur en bref

Cité médiévale

Historiquement, la commune de Villemur-sur-Tarn s’est construite au bord du Tarn, rivière se jetant dans la Garonne et prenant sa source sur la crête du mont Lozère. Sa construction avait pour objectif la création d’une place forte difficile d’accès pour d’éventuels assaillants.

La mention la plus ancienne concernant Villemur-sur-Tarn date de 1035. Comme son nom l’indique, Villemur était à l’époque encerclée de murs. Ainsi, au sud de la commune, fut édifiée une tour au XIIème siècle nommée Tour de Défense. À l’est, un ravin profond répondant au nom de « Fossé de Notre-Dame » interdisait le passage. À l’Ouest, un ravin profond également, en forme de V très aigu, au fond duquel coule le ruisseau de Bifranc permettait un contrôle des différents allers et venues via la porte Saint Jean. Enfin, au Nord, la ligne des coteaux qui dominait imparfaitement l’arrière du pays était la place la plus vulnérable. Un château fut dès lors construit afin de consolider cette place. Détruit à l’époque de Richelieu, seules ses ruines sont encore visibles aujourd’hui.

La ville a gardé sa structure moyenâgeuse avec ses petites rues étroites et tortueuses. On peut encore observer des maisons à encorbellement, système qui permettait de gagner de la place en construisant au-dessus de la voie publique

Commerce, artisanat & batellerie

Après avoir connu la Croisade contre les Albigeois (XIIIe siècle) et la Guerre de Cent ans (XIV et XVe siècle), la  cité s’installe dans une paix relative malgré la Révolution et les guerres de l’Empire. L’agriculture et la batellerie favorisent le commerce et l’artisanat jusqu’à la crise économique de 1880 qui sonne le glas des transports fluviaux et de la chapellerie. Une période difficile pour la ville où s’installe la misère. Mais très rapidement, Villemur bascule dans l’ère industrielle.

L’ère industrielle & le développement de la rive gauche

L’avènement de l’ère industrielle et la volonté d’étendre la commune sur un plus vaste territoire conduisent la population et les industries à développer l’autre rive du Tarn et les différents hameaux de la commune: Sayrac, Le Terme et Magnanac.

L’élan décisif vient d’un entrepreneur local, M. Brusson, qui exploite l’énergie hydraulique pour assurer la fabrication de pâtes alimentaires. Les industries Brusson feront partie des précurseurs à s’installer sur la rive gauche du Tarn. Elles feront notamment appel à la société Eiffage (connue notamment pour avoir réalisé la Tour Eiffel) pour réaliser la structure des bâtiments. Un complexe d’une surface de 15 000 m2 permettra aux industries Brusson de devenir un établissement prospère et florissant pendant des années.

Aujourd’hui, la friche Brusson reste un élément architectural essentiel de Villemur. Laissée à l’abandon pendant plusieurs décennies, plusieurs projets de réhabilitations sont en cours pour permettre à la ville de conserver la mémoire de ce passé industriel.

Parallèlement au développement de Brusson, la construction d’une voie ferrée active la vie économique de la cité qui se dote de l’éclairage public  et d’un réseau d’eau potable dès 1889.

La reconstruction après la crue de 1930

Cet essor économique va cependant être interrompu par la brusque montée des eaux du Tarn durant la nuit du 3 mars 1930. Cette crue submerge la ville et provoque de très gros dégâts : plus d’une centaine de maisons se sont effondrées. La solidarité nationale joue un grand rôle dans la reconstruction de nombreuses maisons, du pont  suspendu et du mur des Allées. Le nouvel Hôtel de ville,  la piscine des Bains-Douches ainsi que le Stade Vélodrome sont construits suite à cet épisode difficile.

Cependant les monuments historiques ont échappé à la fureur des flots.

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